C’est l’éclatement du béton laissant apparaître les fers rouillés.
Après le faïençage, qui ne se voit que lorsque le support est mouillé, les microfissures sont un réseau d’ouvertures superficielles du fond, de très faible largeur (50-100μ), se présentant sous la forme d’un dessin géométrique à mailles irrégulières et n’affectant que la laitance superficielle du béton ou la couche de surface de l’enduit à base de liant hydraulique. A l’inverse du faïençage, la microfissure risque de progresser dans l’épaisseur de l’enduit et conduire à des infiltrations.
Notons que le faïençage affecte aussi et surtout les peintures sans toucher les enduits.
Ouvertures linéaires au tracé plus ou moins régulier dont la largeur est comprise entre 0,2 et 2 mm. En dehors de ces limites, il s’agit de microfissures ou de lézardes. Elles concernent généralement les appuis de fenêtres et les ceintures de plancher.
Fissures dont la largeur dépasse 2 mm et qui affectent le support dans toute son épaisseur.
Apparition au cours du vieillissement de la peinture d’une poudre fine peu adhérente à la surface du film pouvant donner un aspect décoloré. Bien qu’un certain degré de farinage soit normal et acceptable, un farinage trop important conduit à une érosion excessive et à une dégradation prématurée du film de peinture.
A NOTER : En présence d’une peinture dite « auto-lavable », le farinage est normal, car il évite l’encrassement grâce au dépoussiérage du feuil sous l’action des intempéries.
Petites fissures profondes et irrégulières d’une couche de peinture sèche, ressemblant à de la boue séchée.